Bonjour à tous,

La fin de l’été est toujours douce-amère. La fête du Travail n’est pas vraiment la fin de l’été. Astronomiquement parlant, ce serait l’équinoxe d’automne qui se produit cette année le 22 septembre dans l’hémisphère nord. Mais ça m’a toujours fait le même effet. Ici en Ontario, le temps est encore assez agréable. Mais notre soleil est plus bas dans le ciel, la lumière du jour change et d’épars changements de couleur commencent à apparaître dans tout le vert qui nous entoure. Chacun de nous commence à ressentir le poids des responsabilités alors que nous retournons à l’école, au travail et à la réalité. Septembre a toujours semblé être un mois plus sérieux et notre dernier long week-end nous offre une dernière récréation avant la réalité de l’automne.

L’été 2021 a été définitivement beaucoup plus agréable que le précédent. Agréable parce que la plupart d’entre nous, espérons-le, avons pu faire l’expérience d’une quasi-normalité après une longue suite d’adaptations à une réalité en évolution. Les vaccins nous ont donné plus de liberté, de mobilité et de confiance. Des choses qui nous manquaient cruellement. J’en ai profité pour visiter quatre bureaux de B&M au Québec et au Canada atlantique à la fin juillet et au début août. C’était la première fois que je me rendais dans un bureau à l’extérieur de l’Ontario en 18 mois. C’était agréable de voir et d’être vu. Être dans le monde B&M, rencontrer et discuter face à face avec tant de personnes, nouvelles et anciennes. Nous avons eu beaucoup de bonnes choses à manger et à boire en cours de route et je serai toujours reconnaissant de l’hospitalité démontrée à Montréal, St. John’s, Dartmouth et Moncton. Quel répit merveilleux et bienvenu à mes routines pandémiques.

Nous sommes à nouveau confrontés à une vive amertume alors que l’automne est à nos portes et sera assombri par la dure réalité de la pandémie de COVID-19 et les défis d’une quatrième vague d’infections et de maladies entraînées par le variant Delta du coronavirus. Le nombre de cas augmente à nouveau rapidement en Amérique du Nord, en particulier dans les endroits où la vaccination est plus faible. Tout cela à un moment où les enfants de tout le continent retournent à l’école.

Je me rends compte que de suivre l’information sur la COVID-19 est devenu une entreprise incessante et démoralisante. Ce sujet domine les conversations sociales autant au travail que dans nos maisons. Malheureusement, le virus est un danger évolutif et persistant et je pense donc qu’il est essentiel que chacun de nous actualise régulièrement sa compréhension de l’état des connaissances sur la COVID-19 depuis le début. C’est aussi notre devoir en tant que gardien de notre bien-être et de celui des autres. Rester attentif et réévaluer continuellement les dangers de notre environnement sont les pierres angulaires de notre discipline en matière de santé et de sécurité. La complaisance est un adversaire endurci et insidieux. Décider que nous en savons assez ou supposer que rien n’a changé est à la fois insensé et inacceptable.

Veuillez continuer à visiter blackandmcdonaldhealth.com et d’autres sources réputées pour rechercher les faits les plus récents. Nos FAQ en particulier sont une excellente source d’informations. Une grande partie du contenu actuel est dérivé de vos questions lors des rencontres régionales avec notre conseiller médical, le Dr Levine, qui ont eu lieu au printemps et au début de l’été. Les mises à jour du PDG sont également là, mais vous pouvez les sauter, j’en ai également marre de moi-même.

La variante Delta, une mutation du virus SARS-CoV2 d’origine isolée et identifiée pour la première fois en Inde en décembre 2020, est la souche prédominante du coronavirus aujourd’hui. Cette variante est maintenant à l’origine de la quatrième vague d’infections à travers le monde. Sur les 789 nouveaux cas enregistrés hier dans la province de l’Ontario, 99,6 % sont attribuables au Delta soit la quasi-totalité d’entre eux. Les chiffres sont similaires dans toutes les autres régions des États-Unis et du Canada.

Delta est une très mauvaise nouvelle. C’est le variant le plus transmissible à ce jour, environ deux fois plus contagieux que la souche d’origine qui a commencé à Wuhan, en Chine et jusqu’à 60% plus contagieux que le variant Alpha (B.1.1.7), qui est apparu au Royaume-Uni à l’été 2020. Une étude publiée dans la revue Nature a révélé que la charge virale chez les personnes infectées par Delta, une mesure de la densité de particules virales dans le corps, est environ 1 000 fois plus élevée que chez les personnes infectées par les versions précédentes du coronavirus.

Le taux de transmission plus élevé est une menace exponentielle. Une personne infectée par le virus d’origine serait à l’origine de 40 000 cas après une progression sans entrave de 10 « tours » séquentiels de transmission. Dans le cas du variant delta, ce serait plutôt 524 000 cas, soit treize fois plus. Cela représente un scénario désastreux pour l’ensemble des personnes sans immunité acquise soit par vaccination ou une infection antérieure.

Nous savons maintenant que le virus se transmet principalement par l’échange d’air infecté et beaucoup moins fréquemment par le contact de surfaces contaminées. Une personne malade expire et des gouttelettes respiratoires infectées remplissent l’air à proximité. Les plus petites particules expulsées lors de la respiration connues sous le nom d’aérosols peuvent rester dans l’air pendant des minutes et, dans certains cas, des heures dans un espace intérieur mal ventilé. Une analogie qui donne à réfléchir, mais très utile consiste à penser à la façon dont la fumée de cigarette traîne dans une pièce. Les particules d’aérosol de SARS-CoV2 ont à peu près la même taille que les particules trouvées dans la fumée expirée. Ce virus peut littéralement persister dans l’air autour de nous. C’est pourquoi les masques et la distanciation restent indispensables, même pour les vaccinés. Même à l’extérieur lorsque vous êtes en contact étroit avec les autres.

Cette quatrième vague ou vague Delta est rapidement devenue une tragédie pour les personnes sans protection. De nombreuses régions d’Amérique du Nord connaissent une croissance importante du nombre de nouveaux cas et d’hospitalisations qui rivalise ou dépasse celle des vagues précédentes. Dans le même temps, les vaccins fonctionnent comme prévu, offrant une protection significative contre les infections, les maladies graves et la mort. Les chiffres de l’Ontario sont représentatifs de la vague actuelle que connaît notre continent : une réduction de 85,5 % des infections parmi les personnes entièrement vaccinées, une réduction de 95,8 % des hospitalisations et une réduction de 97,7 % des décès. (source : https://covid19-sciencetable.ca/ontario-dashboard/).

Les vaccins n’offrent pas une immunité totale et le variant Delta continuera à progresser. Mais le résultat pour les vaccinés sera rarement l’hospitalisation ou la mort. D’un autre côté, être non vacciné devient de plus en plus dangereux et ce de jour en jour. Nous assistons à la montée d’un variant du coronavirus nettement plus contagieux alors que le respect des restrictions et mesures de protection publiques s’érode. Notre société devient de plus en plus ouverte et les gens se comportent de plus en plus librement et délaissent les protocoles de port du masque et de distanciation. Je suis extrêmement inquiet pour quiconque choisit de vivre sans la protection vaccinale.

Notre période d’incertitude est malheureusement loin d’être terminée, mais nous avons parcouru un long chemin. Nous avons maintenant beaucoup plus de connaissances et de compréhension de cet ennemi qu’au début. Nous avons des vaccins très efficaces. S’il-vous-plaît, profitez de toutes ces choses. Armez-vous d’un bagage de connaissances et d’informations à jour sur le coronavirus et faites les bons choix au quotidien pour vous protéger ainsi que ceux qui vous entourent.

Bruce