Bonjour à tous,
J’ai passé une bonne semaine. J’ai visité deux de nos emplacements, soit notre bureau du sud de l’Ontario à Pullman Court à Toronto et notre bureau du sud-ouest de l’Ontario à Stoney Creek. Les deux se trouvent à une courte distance en voiture de mon propre bureau et j’ai apprécié ressentir le confort d’une routine familière.
J’ai dit aux gens que je venais. Mais je n’avais pas d’horaire ni de réunions. J’y suis simplement allé.
Je sais que les choses s’améliorent. J’entends les nouvelles de tous les coins de notre entreprise. Mais c’était bien de voir l’activité en direct et de ressentir l’énergie et le mouvement. J’ai parcouru les couloirs, les ateliers et les entrepôts. J’ai salué beaucoup de gens et j’ai offert de nombreux mots d’appréciation. J’ai aimé une conversation informelle avec des gens sur le terrain, à l’atelier, au garage et dans les bureaux. J’ai reçu des commentaires amusants au sujet de la barbe et des cheveux longs. Je me suis assis et j’ai rendu visite à certains de nos gestionnaires et j’ai discuté avec nos responsables en matière de sécurité.
Une bonne partie de l’ancienne normalité était présente. Les gens sont encore durs à la tâche. Il y avait Donny Ross. Il travaillait fort à réparer une roue de camion. De retour au travail avec un nouveau genou et le même vieux sourire. Les personnes que j’ai rencontrées étaient positives, optimistes et reconnaissantes. Elles disaient : ‘’Nous allons y arriver. Ça s’en vient et bientôt tout ira mieux’’.
J’ai pu observer nos protocoles de la COVID-19, soit la diminution du nombre d’équipes, la réorganisation des espaces de travail, la nouvelle disposition des sièges, la signalisation, les écrans faciaux, les postes de nettoyage et les masques. La COVID-19 a ajouté une couche supplémentaire à tout ce que nous faisons, que ce soit à la maison ou au travail. Une couche de complexité, d’incertitude, d’inconvénients et d’anxiété.
C’est bien sûr un peu triste. Les signes de cette énorme perturbation sont si palpables. On retrouve des chaises avec des rubans adhésifs et des barrières. On doit éviter soigneusement les autres. On se sent maladroit. Les poignées de main et les câlins me manquent. Ce n’est pas notre comportement habituel. Mais nous faisons en sorte que ça fonctionne. Nous avons choisi de nous adapter et d’aller de l’avant.
Nous pouvons encore avoir des moments d’interaction sociale informelle. Nous devons seulement réfléchir un peu plus avant de les organiser. Hier, j’ai pris un repas avec quelques personnes à Stoney Creek. Nous avions tous préparé notre lunch. Nous nous sommes assis loin l’un de l’autre et le soleil s’est pointé un peu plus tard dans l’après-midi. À l’extérieur avec de vieux amis, j’avais également apporté quelques bières bien froides.
Ce mélange de l’ancien et de l’inconnu est maintenant ce qui est normal. Avec la Journée des fondateurs 2020, nous marquons une nouvelle ère étrange. Je ne l’aurais jamais cru à moins de l’avoir vu de mes propres yeux.
Malheureusement, la COVID-19 a eu une bonne semaine aussi. La pandémie aux États-Unis a pris un tournant inquiétant pour le pire. Après avoir diminué pendant près de deux mois, les nouvelles infections augmentent de façon exponentielle dans l’ensemble. Les 2/3 des États américains comptent de plus en plus de cas. Les chiffres sont meilleurs au Canada, mais le virus demeure invasif, surtout dans les grandes villes.
Pour ceux qui croient que la pandémie est en train de diminuer, je vous suggère de vous informer et de réfléchir à nouveau. Ce matin, l’État de la Floride a signalé 8 942 nouveaux cas au cours de la dernière journée. Le pic quotidien de New York était de 11 743 le 15 avril, il y a de cela deux mois. Cela va être long et difficile et il n’y a rien qui suggère que le virus s’éloigne.
Pour ceux qui croient que la COVID-19 est insurmontable, je vous suggère de considérer le succès de certaines provinces canadiennes. Le Manitoba ne compte que 15 cas actifs pour une population de plus d’un million. Toutes les provinces Maritimes se portent bien. La Nouvelle-Écosse compte un million d’habitants, dont près de la moitié vivent dans la grande région d’Halifax. Aucun cas actif dans la province. Le dernier cas confirmé était le 28 mai. Une histoire similaire à Terre-Neuve. L’Île-du-Prince-Édouard est sans cas actif depuis près de deux mois. Le Nouveau-Brunswick ne compte que 14 cas actifs. Ces accomplissements ne se produisent pas sans des choix difficiles et des sacrifices personnels. Les gens des Maritimes sont parmi les personnes les plus sociables et les plus soucieuses de la famille de la planète. Ils aiment être ensemble et profiter de la vie. Mais ils ont choisi de rester à l’écart, de restreindre les déplacements, de se mettre en quarantaine volontairement et de porter le masque. Tout ceci dans le but de s’entraider et d’arrêter la propagation.
Personne n’aime le nouveau normal. J’aimerais qu’il disparaisse autant que n’importe qui. Mais le fait est qu’il y a maintenant de nouvelles règles et la durée de celles-ci est indéterminée. Nous devons simplement accepter de faire les choses un peu différemment dans un avenir prévisible.
Je sais que nous pouvons le faire parce que nous le faisons déjà dans de nombreux endroits. Nous pouvons vivre et travailler en toute sécurité en contrôlant le risque de la COVID-19. Nous pouvons être occupés et productifs. Nous pouvons arrêter la transmission du virus dans nos communautés. Nous pouvons interagir socialement sans danger en nous éloignant. Nous pouvons restaurer certaines de nos routines à condition de mettre en pratique nos nouveaux protocoles. Nous pouvons nous protéger les uns les autres en portant nos masques.
J’ai commencé ma 30e année avec B&M la semaine dernière et j’ai passé plus de la moitié de ma vie ici. Je n’ai jamais été aussi fier de notre entreprise et de notre personnel. La résilience, le travail acharné, la prudence, la participation, la patience, l’attitude positive. Tout cela s’est manifesté de façon si vibrante lors de mes visites cette semaine. Ceci est profondément apprécié par moi, mes frères et toute la famille McDonald.
Nous devons tout simplement continuer. L’été est à nos portes et les congés du 1er et du 4 juillet approchent. Il s’agit habituellement d’une période plus détendue et insouciante pour les gens et leur famille, mais ce virus ne prend pas un jour de congé et il ne s’inquiète pas de notre impatience ou de notre frustration. Le virus n’a pas de conscience. Alors, veuillez rester vigilants. Faites les bons choix personnels pour protéger votre santé et le bien-être des autres. Nous devons continuer d’avancer ensemble.
Bruce